Centrafrique: Le Parti Socialiste un soutient de trop au MLPC et l’AFDT

images10931514_10153586337038957_4987915454300172456_nLes résultats électoraux du 1e tour proclamés par l’Agence Nationale des Elections (A.N.E) continuent de faire couler beaucoup d’encre. Dans leurs demandes de recomptage des votes, le MLPC et de l’AFDT ont le soutien du Parti Socialiste français.

         Le candidat du Mouvement de Libération du Peuple Centrafricain, M.Ziguélé déclaré 4e (10,82%) par l’A.N.E du premier tour des consultations électorales du 30 décembre, réclame le recomptage manuel des votes et dénonce un manque de transparence dans la publication des résultats. Il est rejoint dans cette démarche par l’Alliance des Forces Démocratiques de la Transition (A.F.D.T) qui a organisé dans la matinée du 12 janvier 2016, une conférence de presse pour situer l’opinion.

         Dans cette logique, le Parti Socialiste français est sorti de sa réserve en publiant un communiqué, lundi 11 Janvier 2016 dans lequel il prend fait et cause des plaignants et exprime de vive inquiétude sur les requêtes déposées par des candidats à la Cour Constitutionnelle. Il estime que celles-ci  « font craindre d’importantes irrégularités et dysfonctionnements, qui entretiennent la suspicion sur le nombre de votants et qui entachent la transparence générale du vote ». Devant cette situation, le PS  » souhaite donc que les autorités centrafricaines et onusiennes mettent en place un nouveau décompte des bulletins et un audit du circuit de collecte et de traitement des résultats afin de réaliser la transparence sur ce premier tour et d’assurer au second tour de l’élection présidentielle un résultat indiscutable », lit-on dans le document.

         Le PS tient-il vaille que vaille ramener son allié, M. Ziguélé membre de l’International Socialiste dans la course présidentielle ? Une chose est vraie, le scrutin du 30 novembre est entaché d’irrégularités, mais une autre est de consolider la fragile accalmie centrafricaine. A la Cour Constitutionnelle de Transition de dire le droit, rien que le droit.

R.Songbade